Sainte-Cécile, un lycée agricole qui prépare aux concours du sanitaire et social
Le lycée agricole et professionnel Sainte-Cécile, à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher) propose, via son centre de formation (CFPC), des formations aux métiers du sanitaire et social ou encore une préparation aux concours (infirmier, éducateur spécialisé, aide-soignant…).
« Y avait-il un plan dans sa présentation ? » demande la formatrice, Emmanuelle Bourreau, aux vingt jeunes présents dans la salle. Un échange s’installe entre eux, les points positifs et négatifs de l’exposé d’une jeune fille sont mis en évidence et des conseils sont donnés. Ces étudiants, ou jeunes bacheliers pour la plupart, préparent les concours pour devenir qui infirmiers, qui aide-soignants, qui éducateurs spécialisés et pour jeunes enfants, qui assistants sociaux, qui encore moniteurs éducateurs ou auxiliaires de puériculture. « C’est très bien d’avoir fait référence à un téléfilm que tu as vu. En revanche, sois plus précise quand tu réponds à la question de ta motivation pour pratiquer ce métier, c’est là que se fera la différence », conseille Emmanuelle Bourreau.
Ce mardi 27 janvier, les élèves du Centre de formation professionnelle continue (CFPC) — une structure appartenant au lycée d’enseignement agricole et professionnel Sainte-Cécile à Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher) et dépendant du Conseil national de l’enseignement agricole privé (CNEAP) — s’entraînent donc à l’oral de leur concours. Ils ont dix minutes pour répondre à un sujet et passent devant un jury fictif composé de deux jeunes de la classe. La préparation aux concours s’effectue de septembre à mars, trois jours par semaine. Neuf semaines de stages sont organisées pendant cette période afin que les jeunes découvrent le monde professionnel et soient confortés dans leur projet.
« J’ai fait un stage en maternité en tant qu’auxiliaire de puériculture. Je ne connaissais pas cet aspect du métier et ça m’a beaucoup plu. En revanche, il y a une personne de la classe qui n’a pas aimé son premier stage en octobre et qui a abandonné la préparation », confie Aurore, une jeune femme de vingt-et-un ans, un CAP petite enfance en poche. Chaque année, le lycée accompagne un groupe de vingt jeunes sur les six concours. « Nous appliquons une pédagogie active : nous faisons des études de cas concrets et individualisons la formation en fonction des besoins de chacun », précise Valérie Bouttier, responsable du CFPC. Deux formateurs principaux gèrent cette classe et des professionnels du secteur réalisent des cours en vacation.
Les cours théoriques sont mis à disposition sur Internet et aucun cours magistral n’est donné en classe. « Au début de l’année, on s’entraînait aux tests psychotechniques et d’actualité, on faisait des mathématiques. Maintenant que nous avons les bases et que les examens approchent, nous faisons des tests chronométrés, des exercices de confiance en soi », explique Gaëlle, dix-neuf ans. Cette dernière a tenté le concours d’infirmier en 2014 sans suivre de préparation. Aujourd’hui, elle apprécie le suivi personnalisé de cette formation, l’autonomie dans le travail, l’entraînement à l’oral et les stages.
Le lycée propose un CAP petite enfance en huit mois mais aussi des formations développées avec la région Centre : métiers du sanitaire et du social (agent de service hospitalier, assistant de vie aux familles…), surveillant visiteur de nuit, un BTS économie sociale et familiale en formation continue pour adultes et un diplôme d’état d’aide-soignant. Il existe également une formation assistante maternelle ou aide à domicile, une formation salariés structures sanitaires et sociales et une formation de surveillant de nuit qualifié et maître et maîtresse de maison.
Le site web du lycée Sainte-Cécile est ici.