FDSEA
Réforme de la Pac : restons vigilants
Répondant à l’invitation de Pascal Verrièle et d’Henry Canault, respectivement présidents des cantons de Montereau-Moret-sur-Loing et Nemours, plus de trente adhérents ont participé à leur assemblée cantonale jeudi 28 janvier à Villemer en présence du président de la FDSEA 77, Cyrille Milard, et du président de l’association des maires ruraux de Seine-et-Marne, François Deysson.
Répondant à l’invitation de Pascal Verrièle et d’Henry Canault, respectivement présidents des cantons de Montereau-Moret-sur-Loing et Nemours, plus de trente adhérents ont participé à leur assemblée cantonale jeudi 28 janvier à Villemer en présence du président de la FDSEA 77, Cyrille Milard, et du président de l’association des maires ruraux de Seine-et-Marne, François Deysson.
Au programme des échanges figuraient de nombreux sujets dont la jaunisse de la betterave. Cette culture présente dans les deux cantons a vu ses rendements chuter.
Les adhérents ont également profité de la présence du président départemental pour aborder les dégâts de gibiers toujours plus importants d’année en année, sans oublier les ZNT (Zones de non-traitement) et la nouvelle Pac.
Dans un premier temps, Pascal Verrièle a rappelé l’actualité cantonale en débutant par la visite du préfet le 7 juillet, suivie de celle du ministre de l’Agriculture le 14 juillet.
« Nous avons pu leur faire part de nos inquiétudes face à la maladie du puceron sur nos betteraves et sur les céréales, conséquence de l’arrêt des néonicotinoïdes. Nous avons la chance d’avoir un ministre de l’Agriculture qui est à l’écoute et qui défend l’agriculture », a précisé le président du canton de Montereau-Moret.
Quant à Henry Canault, il a rappelé la nécessité de s’impliquer dans les décisions communales. « Que ce soit sur l’arrêté chardon ou sur le classement du statut des parcelles agricoles, nous devons être vigilants », a-t-il insisté.
Après les questions cantonales, Cyrille Milard a présenté la nouvelle Pac, ses échéances et la nouvelle répartition des aides. « Nous devrons rester attentifs car des pays tels que la Pologne, veulent récupérer leur part du gâteau. De plus, si sur la Pac les conséquences du Brexit ont été limitées, quelles seront ses répercussions sur nos marchés agricoles ? C’est une inconnue », a précisé Cyrille Milard.
Enfin, François Deysson, après être revenu sur les dégâts de gibiers et la nécessité de mieux protéger les cultures, a conclu son propos en assurant les agriculteurs de son soutien.
« Les agriculteurs fourmillent d’idées, innovent et s’adaptent au jour le jour. Nous devons leur faire confiance. Je sais que je peux compter sur vous comme vous pouvez compter sur moi. »