Quelle agriculture eurélienne demain ? Neuf étudiants répondent
Un groupe d’étudiants du Centre Michel Serres pour l’innovation s’est penché sur l’agriculture du futur en Eure-et-Loir.
Le 6 juillet, un groupe d’étudiants est venu exposer sa vision de l’avenir de l’agriculture en Eure-et-Loir au conseil départemental.
Ces jeunes d’horizons variés - agronomie, architecture, histoire, sciences sociales… - sont issus du Centre Michel Serres pour l’innovation, une structure du pôle Hesam (Hautes études Sorbonne arts et métiers).
Le centre fait intervenir des groupes pluridisciplinaires d’étudiants sur une problématique posée par des entreprises ou des collectivités. Dans ce cas, c’est le conseil départemental d’Eure-et-Loir, avec l’appui de la chambre d’Agriculture, qui a lancé la question de l’agriculture du futur sur le territoire eurélien.
Le projet « Agriculture du futur » veut donc accompagner le développement d’une dynamique économique autour de l’agriculture innovante en Eure-et-Loir, en s’appropriant les mutations numériques, techno-scientifiques, économiques et sociales qui l’affecteront, détaille le Centre Michel Serres sur son site web.
A terme, il s’agit de faire de l’Eure-et-Loir un territoire leader en matière d’agriculture innovante.
Aurélie Fouilleul, chef du service enseignement supérieur, recherche et innovation au conseil départemental, précise d’ailleurs : « le territoire a un potentiel : le campus Les champs du possible, la ferme expérimentale de Miermaigne, les lycées agricoles. L’idée est de créer un maillage de ces éléments ».
Les étudiants ont planché sur leur sujet entre février et juillet. Lors de la restitution de leur travail, ils ont notamment fait le point sur ce qui existe sur le territoire, et sur des projets innovants menés en France ou dans le monde.
La séance a permis de parler « moocs » (cours massifs en ligne), « big data » (ensemble massif de données numériques), filières d’avenir, place du numérique dans les fermes…
Le groupe a enfin donné des pistes d’innovations : créer un réseau social consacré à l’agriculture, mettre en place une plateforme qui permettra aux acteurs de la recherche, de l’agroalimentaire ou de la politique d’être informés de l’actualité agricole, etc.
La feuille de route proposée par les étudiants est désormais entre les mains des élus du conseil départemental et des représentants de l’agriculture en Eure-et-Loir.
Photos : Conseil départemental d’Eure-et-Loir