Prendre ses dispositions quand vient l’heure de la retraite
Trois réunions d’information sur la cessation d’activité, le départ en retraite et la transmission d’exploitation ont été proposées aux agriculteurs.
À quel âge partir à la retraite ? À quel moment faut-il entamer les démarches ? Vers qui se tourner ?
À l’aube d’achever une carrière professionnelle, les interrogations sont souvent nombreuses. La chambre d’Agriculture d’Ile-de-France organise donc, tous les ans, des réunions d’information sur la cessation d’activité, le départ en retraite et la transmission de son exploitation.
Trois rendez-vous – un dans chaque département - ont été proposés aux agriculteurs et se sont déroulés en présence d’experts de la chambre d’Agriculture (conseiller de gestion, juriste, comptable...) ainsi que de la MSA et du Point accueil installation.
À chaque fois, les détails de la retraite agricole réglementaire ont été expliqués : âge légal de départ, cumul des trimestres, date de départ, calcul du montant de sa retraite. Rien n’a été laissé dans l’ombre.
L’aspect juridique et fiscal du départ à la retraite a également été abordé ainsi que les étapes de la transmission de son entreprise.
Ainsi, compte tenu des nombreuses démarches à effectuer, les conseillers ont tous largement suggéré aux agriculteurs présents de commencer à étudier leur départ à la retraite vers l’âge de 55 ans.
Enfin, le Point accueil installation est intervenu afin d’éclairer les futurs retraités sur le parcours à l’installation d’un jeune agriculteur, les contraintes et le temps nécessaire pour faire aboutir le projet.
Au cours de la réunion qui s’est déroulée à Saint-Arnoult (Yvelines), le conseiller de gestion de la chambre d’Agriculture, Pierre-Jean Moïa a par exemple insisté sur la nécessité d’anticiper la gestion de ses revenus et surtout de ses futurs besoins financiers à la retraite.
« De nouvelles dépenses peuvent apparaître comme le loyer d’une habitation si on doit quitter la ferme » a-t-il ainsi expliqué : « Il est conseillé de faire un bilan patrimonial, d’établir ses ressources financières et ses dépenses futures et d’évaluer également les conséquences fiscales de son départ selon la date de cessation d’activité pour faire plusieurs schémas de transmission et évaluer les conséquences ».