Pois : un risque de perte de récolte suite aux pluies
L’interprofession des protéagineux (Unip) redoute un effet négatif de l’interruption des récoltes de pois suite aux pluies.
«Les parcelles qui étaient déjà mûres se sont parfois affaissées et risquent d’être difficiles à récolter ou de subir des pertes», indique une note de l'interprofession. Dans le sud, plus de 80% des pois (semés avant l’hiver en général) sont récoltés, avec une moyenne en Midi-Pyrénées entre 40 et 45 q/ha, un bon niveau, précise l’Unip. En Poitou-Charentes, seuls 15% des pois (semés au printemps) sont récoltés. En Bourgogne, Berry et Champagne-Ardenne, la majeure partie du pois d’hiver est récoltée, avec des premières indications de rendements «corrects compte tenu de la sécheresse», d’après la note ; mais en pois de printemps, qui constitue l’essentiel des surfaces, très peu de parcelles ont été récoltées. Plus au nord et à l’ouest, où la météo de mai juin «laissait espérer un meilleur potentiel», seule une petite partie des pois d’hiver a pu être récoltée avant les pluies, indique l’Unip. Côté féverole, les récentes précipitations sont jugées favorables au potentiel de rendement des cultures de printemps dans les régions du nord et de l’ouest.