Nombreux projets pour les abattoirs du groupe LDC
Des investissements importants vont être réalisés en Loir-et-Cher sur les sites des abattoirs de Servais et Volabraye afin d’améliorer leurs performances et les conditions de travail des salariés.
Le groupe LDC dispose en Loir-et-Cher de deux abattoirs : SNV-site de Servais (à Droué) et SNV-site de Volabraye (à Savigny-sur-Braye). Ces deux sites réalisent en tout cent-dix millions d’euros de chiffre d’affaires et emploient près de sept cents personnes.
« Nos sites sont des acteurs économiques locaux importants, en effet 88 millions sont versés en local aux salariés et aux éleveurs livrant les deux sites », souligne Christophe Pajot, directeur général de la SNV.
Deux cents éleveurs de Loir-et-Cher et de la Sarthe travaillent pour ces abattoirs. Volabraye est spécialisé dans la découpe de dindes (dix-huit tonnes par an et trois mille tonnes de produits élaborés traditionnels comme les brochettes, saucisses et volailles farcies pour les rayons tradition) et Servais (onze mille tonnes par an) est spécialisé dans les portions de poulet pour les cantines, la restauration collective, le pôle traiteur avec la marque Marie et le pôle élaboré du groupe avec les marques Le Gaulois et Maître Coq.
« Sur le site de Volabraye, nous venons de démarrer des travaux avec un budget de dix millions d’euros pour agrandir la surface de l’usine de 2 500 m² afin de refaire l’espace de découpe ainsi que le conditionnement en ligne car notre volume de barquettes a très fortement augmenté depuis 2011 », explique Christophe Pajot, avant de poursuivre : « Nous recherchons de meilleures performances, la qualité et à améliorer les conditions de travail pour les salariés avec du nouveau matériel. »
Concernant le site de Servais, l’entreprise a déjà investi plus de trois millions d’euros dans une nouvelle salle des machines de production de froid et de surgélation.
« D’ici à deux ans, nous allons démarrer des travaux importants et refaire tout l’abattoir poulet pour assurer de meilleurs flux et conditions de travail en investissant dans un nouvel outil de production moderne car le volume pourrait augmenter à l’avenir avec la volonté de nos clients d’accélérer leurs volumes d’achats en volaille francaise », annonce Christophe Pajot.