L’île de Houat, paisible paradis
Face à la pointe du Conguel à Quiberon (Morbihan) se dresse l’île de Houat, restée sauvage : seuls 250 habitants y vivent à l’année.
Contrairement à Belle-Île où les ferries déversent des flots de touristes durant la période estivale, l’île de Houat, plus petite (288 hectares), est aussi plus paisible. On y accède par le port Saint-Gildas, construit en 1956 après la destruction du vieux port cinq ans auparavant.
3,3 km de long, 1,5 km et quatre pointes sont les caractéristiques géographiques de ce bout de terre appartenant aux îles du Ponant. Partout la nature et ses étendues de landes, fougères et ajoncs dominent.
Elle est située à quarante minutes de Quiberon (10 km de la pointe du Conguel, l’extrémité de la presqu’île de Quiberon).
Un sentier du littoral permet de faire le tour de ce bout de terre en 17 km. Côtes rocheuses, criques paradisiaques et longues plages se succèdent. Partout, l’eau y est translucide.
Trois forts ont été érigés pour se défendre face aux Britanniques.
L’île de Houat, comme sa petite sœur Heodic, des noms bretons qui signifient canard et caneton, évoquerait les sternes ou courlis et non les canards de basse-cour.
Durant l’année, environ 250 habitants vivent concentrés dans le seul village. Aujourd’hui encore, la pêche artisanale au homard et au crabe reste la principale activité économique de l’île, avec le tourisme.
L’île bénéficie également de la présence du musée de l’Eclosium Daniel-Jouvance, centre de recherche et de production de micro-algues, où la vie des micro-organismes marins et de leurs atouts et utilisation en cosmétologie sont présentés.
Autre particularité de l’île : la présence, à la pointe d’En Tal, de l’une des rares plages convexes de Bretagne.