Jeunes agriculteurs
L’eau avec précaution et pragmatisme
Alors que les agriculteurs s’inquiètent du faible niveau des nappes phréatiques qui rendra l’irrigation plus difficile cet été, avec des répercussions potentielles sur les récoltes, deux adhérents JA réfléchissent à la question pour préserver leurs rendements. Rencontre avec les JA loirétains Thomas Proutheau et Paul Leroy.
Alors que les agriculteurs s’inquiètent du faible niveau des nappes phréatiques qui rendra l’irrigation plus difficile cet été, avec des répercussions potentielles sur les récoltes, deux adhérents JA réfléchissent à la question pour préserver leurs rendements. Rencontre avec les JA loirétains Thomas Proutheau et Paul Leroy.
Cap sur Bouilly-en-Gâtinais, à la rencontre de Paul Leroy, installé depuis 2012 sur une exploitation de 365 hectares où il cultive blé, orge, betterave sucrière, colza, tournesol, maïs et pois potager. Adhérent Jeunes agriculteurs depuis 2006, il fait face depuis un an et demi au déficit hydrique, conséquence des faibles précipitations et de la sécheresse importante rencontrée au printemps et à l’été dernier qui ont conduit les agriculteurs à arroser abondamment les cultures. « On attend la pluie depuis un bon moment. Les dernières pluies conséquentes étaient le 17 janvier. Depuis, j’ai enregistré 2 mm en février et 68 mm depuis le 7 mars », avance l’agriculteur de 34 ans dont ses terres à 70 % irriguées sont réparties sur deux bassins versants. « Je dépends d’un forage sur la nappe de Beauce et d'un sur le Fusain. De l’un à l’autre, les coefficients appliqués, et donc les quotas en eau, ne sont pas les mêmes.