Le crémant-de-loire, vin effervescent du Val-de-Loire
Zoom sur l’AOC Crémant-de-Loire, troisième crémant de France par la quantité de sa production.
Champagne, vouvray, crémants, mousseux, fines bulles, pétillants… Ils ont été nombreux, ces vins effervescents, à trôner sur les tables pour les fêtes de fin d’année.
Dans les aires d’appellations Anjou, Saumur et Touraine, il existe une appellation dont la production ne cesse d’augmenter : l’AOC Crémant-de-Loire. « Il s’agit du troisième crémant de France en matière de volumes : nous avons multiplié la production par dix en dix ans », souligne José Marteau, vigneron depuis 1982 à Thenay et producteur de crémant depuis 1983.
Reconnue en 1975, cette appellation d’origine contrôlée du vignoble du Val-de-Loire s’étend sur près de deux mille hectares.
Comme toute appellation, le crémant-de-loire répond à un cahier des charges bien précis : vendanges manuelles en caissettes ajourées, pressurage avec 150 kg de raisins pour cent litres de jus, vieillissement sur lattes douze mois minimum…
En 2015, les vignerons de l’AOC ont produit aux alentours de 160 000 hl. « Le Loir-et-Cher, avec ses cinquante-neuf viticulteurs, représente environ 20 % de l’ensemble de la production du crémant-de-loire », ajoute José Marteau, membre du conseil d’administration de l’AOC.
En Val-de-Loire, quatorze millions de cols de crémant sont vendus par an dont environ la moitié à l’export, notamment en Allemagne.
Sur ses trente-six hectares, le vigneron en consacre huit à la production du crémant avec les cépages chenin, chardonnay, pinot noir, cabernet franc. « La force et la richesse du crémant, c’est l’assemblage. Cela contribue à la création d’un vin remarquable », témoigne-t-il.
L’appellation, qui a tenu son assemblée générale le 3 décembre à Angers (Maine-et-Loire), cherche à présent à se fédérer davantage afin de se développer et d’asseoir son image.