L’art du cuir par Caroline Bancaud
Artisan du cuir, Caroline Bancaud crée des articles de maroquinerie sur mesure au sein de son atelier sellier situé en plein cœur de la Sologne, dans la commune de Vouzon (Loir-et-Cher).
À 39 ans, Caroline Bancaud vit pleinement sa passion du cuir à travers son métier d’artisan qu’elle exerce au cœur de la forêt solognote, dans son atelier situé à Vouzon (Loir-et-Cher).
Amoureuse du travail bien fait, elle travaille uniquement des cuirs français, choisit avec soin les couleurs et matières des peaux et passe de nombreuses heures à façonner des objets de qualité sur mesure. « J’ai le bonheur de faire un métier qui me plait. J’aime travailler manuellement cette noble matière qu’est le cuir », se réjouit-elle.
Passionnée par les chevaux, Caroline a d’abord été cavalière, avant de mûrir son projet de devenir sellier-harnacheur.
Formée au réputé atelier du Haras du Pin, en Normandie, la jeune femme alors âgée de 26 ans y acquiert les compétences techniques et obtient son diplôme en 2007.
Deux années après, elle crée son premier atelier à Lamotte-Beuvron, et en parallèle s’initie à la sellerie maroquinerie auprès de Raphaël Rivard.
Aujourd’hui, forte de dix années d’expérience, elle continue de se former auprès du maroquinier de luxe Guy Chanel, situé à Savigny-sur-Orge (Essonne). « J’aime confronter mon travail à d’autres professionnels, confie-t-elle. C’est important d’avoir un œil extérieur pour parfaire ma technique ».
Au fil des années et des commandes, son activité a évolué pour se spécialiser dans la production d’articles de maroquinerie sur commande.
Du sac à main à la ceinture en passant par le bracelet de montre, la bagagerie ou encore les objets de décoration raffinés, Caroline crée, selon les envies des clients, des objets uniques et d’une qualité exceptionnelle. « Je travaille en équipe avec le client pour créer l’objet qu’il désire. »
Précision, rigueur et technique sont les qualités pour exercer son métier, ajoutant à cela une touche de fantaisie et d’originalité, l’artisan a un vrai savoir-faire qu’elle met au service des autres. Elle commence par façonner un modèle carton qui permet d’avoir un bel aperçu de la future pièce, puis vient la création d’un prototype en cuir, avant de se lancer sur la matière finale sélectionnée par l’acheteur.
Elle assure également une partie cheval, avec la réparation de selles et d’harnachements, selon elle une partie technique. « Changer des contre-sanglons, le siège, refaire les coutures ou le lassage demande une technique particulière », précise l’artisan.
Doriane Mantez