La « Véloscénie » au cœur des Yvelines
Le département des Yvelines et le Parc de la vallée de Chevreuse ont inauguré un tronçon de soixante kilomètres d’itinéraires cyclables.
Enfourcher son vélo à Paris et ne plus le quitter jusqu’au Mont-Saint-Michel en découvrant les joyaux du patrimoine français. C’est le concept de la « Véloscénie » imaginé par le département de la Manche et auquel se sont associées les Yvelines depuis 2011.
Avec le conseil régional d’Ile-de-France et le Parc naturel régional (PNR) de la Haute vallée de Chevreuse, le conseil départemental a ainsi jalonné, sur son territoire, quelque soixante kilomètres de routes, pistes cyclables et chemins qui ont été inaugurés le 13 septembre dans le magnifique cadre du château de la Madeleine à Chevreuse.
« Le parcours yvelinois débute à Jouy-en-Josas puis rejoint Versailles, Rambouillet et Émancé », a précisé le président du PNR, Yves Vandewalle : « Il donne l’occasion de découvrir les joyaux de notre département dont les châteaux de Versailles et de Rambouillet. »
Si les acteurs du projet misent sur l’attrait touristique de la Véloscénie pour le département, tous espèrent également des retombées économiques et surtout, une reconnaissance de la nécessité de préserver les espaces ruraux.
« Ce projet est une formidable occasion de faire la promotion et de valoriser notre ruralité pour la faire vivre et la préserver », a indiqué la vice-présidente du conseil départemental en charge du Tourisme, Joséphine Kollmannsberger.
Prochainement, un autre tronçon devrait être jalonné plus au sud du département pour traverser notamment Chevreuse. Ainsi, vingt kilomètres de randonnée viendront s’ajouter au parcours.
Au total, la Véloscénie s’étend sur quatre cent cinquante kilomètres de voies jalonnées entre Paris et le Mont-Saint-Michel.
Le départ s’effectue dans la capitale, au pied de la cathédrale Notre-Dame et permet notamment de découvrir cinq sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : les rives de la Seine à Paris, le domaine de Versailles, la cathédrale de Chartres, le savoir-faire de la dentelle d’Alençon et, bien sûr, le Mont-Saint-Michel et sa baie.