La gendarmerie écoute l’agriculture
Les compagnies de gendarmerie départementale de Rambouillet et de Saint-Germain-en-Laye ont sollicité les organisations professionnelles agricoles ouest-franciliennes pour échanger sur des thématiques communes.
Afin de renforcer les échanges entre monde agricole et forces de l’ordre, les compagnies de gendarmerie départementale de Rambouillet et de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) ont sollicité les organisations professionnelles ouest-franciliennes pour échanger sur des thématiques communes. Une première rencontre s’est ainsi tenue à Auffargis le 3 octobre, à l’initiative du commandant Antoine Mercuri, sur l’appropriation territoriale de l’arrondissement de Rambouillet, en présence des acteurs du territoire (Ficif, ONF, Onema, ONCFS, chambre d’Agriculture, etc.). Un tour de table a permis aux différents organismes de rappeler leurs missions et attentes pour un partenariat consolidé avec la gendarmerie. Une occasion pour la profession agricole de rappeler ses préoccupations, notamment en matière de prévention des vols dans les exploitations et d’occupation illicite des terrains agricoles.
Ce sont ces deux mêmes thèmes d’actualité qui ont occupé une deuxième rencontre, le 23 octobre à Feucherolles, organisée à l’initiative du commandant Alain Darmon, à la tête de la brigade de gendarmerie de Saint-Germain-en-Laye. Accueillis par Alexandre Ruèche, le président de Jeunes agriculteurs d’Ile-de-France, Olivier Gousseau, le président du syndicat agricole de la région de Maule et de la Plaine de Versailles, et Germain Lemoine, le président du Cercle de Montfort-l’Amaury pour la chambre d’Agriculture, les exploitants du secteur ont pris connaissance de la politique de prévention menée par la gendarmerie contre les vols dans les exploitations agricoles. Un large débat s’est instauré avec les maires et élus présents, tant sur la prévention autour des terres agricoles, que des exploitations isolées, pour lesquelles les actions de surveillance et d’alerte doivent faire l’objet d’une concertation étroite. La gendarmerie a insisté sur la nécessité de composer le 17 dès que des faits inhabituels sont observés et, surtout, de déposer une plainte suite à des méfaits. Une rencontre qui a permis de montrer aux exploitants que la gendarmerie est loin de baisser les bras pour lutter contre les atteintes aux biens et aux personnes. Une occasion également de confirmer l’intérêt du dispositif d’alerte SMS financé par la chambre d’Agriculture et opérationnel depuis le 1er juillet, qui recueille chaque jour de nouvelles souscriptions. Les inscriptions sont d’ailleurs toujours possibles auprès de la chambre d’Agriculture ou de la FDSEA Ile-de-France.
CAIF/FDSEA Ile-de-France