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Fruits
La fraise, production emblématique du Loir-et-Cher

Sous l’égide du Cadran de Sologne, la production loir-et-chérienne de fraises est rémunératrice.

Avec une consommation de 2,2 kg par an et par habitant, la fraise est l’un des fruits préférés des Français. Depuis plusieurs années, sa consommation est croissante et, dans notre département, la production est organisée en filière via le Cadran de Sologne.

Pour faire de la fraise, deux possibilités s’offrent à vous : en sol ou en hors-sol. « Certains prérequis doivent être respectés pour une belle culture, explique Jean-Marie Guichardon, conseiller petits fruits rouges à la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher. Il est obligatoire d’avoir accès à l’eau principalement à deux périodes de l’année, en juillet à la reprise des plants et au printemps, en goutte-à-goutte uniquement. Il faut également privilégier les sols sableux et limoneux ».

La fraise se plante début juillet pour une récolte de fin avril à fin juin selon les variétés. C’est une culture qui nécessite quelques besoins en matériel. La main-d’œuvre est également essentielle pour la réussite économique de la fraiseraie. En effet, la fraise est un fruit fragile qu’il ne faut pas abîmer à la cueillette, au risque qu’elle soit déclassée.

« L’art de la cueillette n’est pas inné, il s’apprend ! Il faut donc former les salariés à celle-ci et assurer un bon management », indique Jean-Marie Guichardon.

La fraise est une production rarement en crise, rémunératrice et qui peut intégrer de nouveaux producteurs. En effet, la filière, qui est organisée au niveau commercial, technique et matériel, enregistrera de nombreux départs en retraite dans les années à venir.

En Loir-et-Cher, la filière se construit autour du Cadran de Sologne, qui est une coopérative et une organisation de producteurs composée de vingt-trois exploitations et trente-cinq chefs d’exploitations.

« La fraise étant un fruit fragile, la commercialisation s’effectue au plus vite via le marché physique aux enchères dégressives. Cela signifie que la vente a lieu tous les jours avec la présence d’au moins un producteur par exploitation, l’avantage étant que le chiffre d’affaires est connu le jour de la cueillette », explique Laurent Renaud, directeur du Cadran de Sologne.

La coopérative permet l’achat groupé des approvisionnements nécessaires à la conduite de la fraiseraie. L’entité commercialise la production via la marque Miam miam Sologne, reconnue par les acteurs de la filière.

« Pour adhérer au Cadran de Sologne, l’apport global de la production est obligatoire avec un engagement de cinq ans. Cependant, une part de vente directe est acceptée, tout comme la consommation personnelle, indique Laurent Renaud. On devient très vite passionné par cette culture ! Grâce à la convention passée avec la chambre d’Agriculture, un conseiller nous accompagne au niveau technique. Cet appui est très intéressant, surtout lorsqu’on se lance dans la production ».

Dernièrement, onze exploitations membres du Cadran de Sologne ont obtenu la certification Haute valeur environnementale (HVE) de niveau 3 afin de répondre aux demandes du marché. Notons qu’il est possible d’adhérer à la coopérative même si l’exploitation est située sur un autre territoire, le produit étant reconnu sur l’ensemble du Loir-et-Cher et dans les départements limitrophes.

La demande étant supérieure à la production, pourquoi ne pas vous lancer dans cette culture ?

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