Coopération
La FDCUMA est au service de tous ses adhérents
Deux mille agriculteurs du Loiret adhèrent à une Cuma et peuvent trouver un point d'appui auprès de leur Fédération départementale.
La Fédération départementale des Coopératives d'utilisation de matériel agricole (FDCUMA) compte cent vingt-six Cuma, soit deux mille agriculteurs du Loiret. Animateur de la structure, Mathieu Teixeira explique : « La Fédération départementale regroupe toutes nos entités dans le but de les faire avancer dans un projet commun partagé au niveau régional et national. »
L'animation de terrain des Cuma, l'appui juridique et l'apport de réponses aux adhérents : c'est le travail réalisé au quotidien par l'organisation. « L'animation des assemblées générales figure dans mes missions. » L'enjeu : le rendu des comptes. « On s'appuie sur les comptes propres des Cuma ou bien sur les documents élaborés par le CER (NDLR : centre de gestion). »
Autre fonction dévolue au technicien : l'animation machinisme. Cela se traduit par des démonstrations, des calculs de prix de revient, etc. « Nous proposons des courriers-relais : quand il y a un mécontentement entre une Cuma et un fournisseur, on apporte un appui car les Cuma se sentent parfois impuissantes face aux grands groupes. »
Cinq millions d'euros
Pour les projets d'investissements, la FDCUMA aide au montage des dossiers de financement. Notamment ceux s'inscrivant dans le cadre des Contrats de Pays. « Les Pays sont un élément majeur du développement de l'agriculture en général et des Cuma en particulier. »
La Fédération départementale travaille avec les six Pays du Loiret. Les contrats en cours arrivent à échéance. « Mais on commence à avoir de nouvelles demandes » indique Mathieu Teixeira. Dans le département, il y a soixante Cuma d'irrigation. D'où des problématiques autour de la vérification des compteurs, de l'alimentation électrique, etc. « Il faut qu'on soit force de soutien » analyse l'animateur.
En 2013, les crédits accordés par les différents Pays ont représenté environ 450.000 EUR pour une trentaine de dossiers, soit un financement à hauteur de 35 %. Chaque Pays a ses propres critères : grands cultures (déchaumeur), élevage (épandeur), etc. Mais, dans tous les cas, il s'agit d'investissements collectifs : « En Cuma, on prend le risque à plusieurs : si on se casse la figure, c'est plus facile de se relever ! »
L'an dernier, le total des investissements des Cuma du Loiret a représenté cinq millions d'euros. Pour 2014, Mathieu Teixeira s'attend encore à « une grosse année ». Explication : « Le matériel évolue vite et, en Cuma, il ne faut pas le laisser vieillir au-delà de quatre ou cinq ans : l'adhérent qui s'engage veut avoir du matériel qui tourne. » Intervient aussi la réglementation. « D'où un renouvellement permanent » du parc.
Lire la suite dans la version papier de notre édition du vendredi 24 janvier 2014.