Élevage
Ils remportent le Sabot d’or en rouge des prés
Nicole et Hugues Cassé ont remporté le Sabot d’or en race rouge des prés, vendredi 8 octobre lors du Sommet de l’élevage.
Nicole et Hugues Cassé ont remporté le Sabot d’or en race rouge des prés, vendredi 8 octobre lors du Sommet de l’élevage.
Ils sont les meilleurs éleveurs de rouges des prés de France de l’année 2020. Nicole et Hugues Cassé, installés en polyculture-élevage à Choue, ont remporté le Sabot d’or rouge des prés vendredi 8 octobre lors du Sommet de l’élevage. Une récompense qu’ils avaient déjà reçue en 2017. « Cela nous paraît improbable. On n’est pas dans le bassin de la race, on ne participe à aucun concours, on ne cherche pas le prestige, on essaie juste de faire notre travail proprement », affirme Nicole Cassé. Pourtant, adhérents du service Bovins croissance de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher, ils sont régulièrement classés parmi les meilleurs élevages de la race. En 2020, les agriculteurs étaient suivis par la technicienne Lore Ligonnière, dont le travail est également récompensé par le Sabot d’or.
Production de broutard
Les premières rouges des prés sont arrivées sur l’exploitation en 1970. Progressivement, le troupeau a augmenté et a remplacé la race précédente. Aujourd’hui, ils élèvent une trentaine de vaches en système naisseur. « On en a eu bien plus, mais Nicole a 60 ans, moi j’en ai 54, donc nous diminuons le troupeau pour préparer notre départ », précise Hugues Cassé.
L’exploitation s’étend sur une centaine d’hectares, dont 45 de prairies. Les vaches et les génisses sont nourries à l’herbe printemps et été. L’hiver, du maïs ensilage, des compléments azotés et des minéraux sont ajoutés à la ration. L’alimentation des veaux est composée de compléments azotés et foin auxquels est ajouté du maïs grain pour les mâles. Les éleveurs ont fait le choix de s’orienter vers la production de broutards et de femelles de renouvellement.
Des vêlages surveillés
À l’année, Nicole et Hugues Cassé réalisent une trentaine de vêlages du 20 août au 20 octobre. Les femelles sont toutes inséminées artificiellement. « Nous réformons celles qui ne vêlent pas à cette période. Les génisses ayant eu une césarienne le sont également », explique Nicole Cassé.
Les éleveurs souhaitent être présents pour tous les vêlages. « Nous nous sommes d'ailleurs récemment équipés de Smartvel, un outil qui nous appelle sur nos téléphones lorsqu’un vêlage a lieu. » Cette surveillance rapprochée leur permet d’avoir un taux de mortalité inférieur à la moyenne de la race : 6,1 % en 2020 contre 12,7 %.
Ne pouvant être présents au Sommet de l'élevage, Nicole et Hugues Cassé recevront leur prix lors d'une journée Viande bovine organisée par la Chambre mardi 30 novembre.