Gwenaëlle Lepage : « C’est intéressant de gérer un établissement dans sa globalité »
Voilà un mois que Gwenaëlle Lepage a pris ses fonctions en tant que directrice de l’EPL de Loir-et-Cher. Rencontre.
Horizons : Après un mois à la tête de l’EPL de Loir-et-Cher, quel est votre regard sur cet établissement ?
Gwenaëlle Lepage : C’est l’un des plus gros établissements du ministère de l’Agriculture et, avant d’arriver, je savais qu’il possédait une bonne réputation au niveau national. L’EPL de Loir-et-Cher est très structuré spatialement, administrativement et humainement avec des pôles de compétences bien définis et des formations complémentaires. On sent que l’organisation a été réfléchie à l’échelle du département et c’est très confortable pour moi. Le partenariat avec le milieu professionnel est fort : c’est un établissement qui fait partie de son territoire, ça se sent, et je compte cultiver cette dimension départementale.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
J’ai débuté ma carrière à Bourges (Cher) en tant que professeure d’histoire-géographie. J’ai choisi l’enseignement agricole pour la pédagogie de projet et la pluridisciplinarité, une façon d’enseigner plus accentuée que dans l’Éducation nationale. Après dix ans d’enseignement dans différents établissements, des opportunités se sont présentées à moi et voilà dix ans maintenant que j’exerce des fonctions de direction. C’est un autre métier et c’est intéressant de gérer un établissement dans sa globalité et de mener des projets de tout ordre : animation du territoire, management, coopération à l’international…
Quels sont les projets en cours à l’EPL ?
Nous avons deux projets majeurs. À Areines, l’année sera marquée par des travaux : rénovation et extension des parkings, construction d’un nouveau bâtiment, installation d’une chaudière à bois proche du plateau sportif. C’est un investissement d’environ sept millions d’euros de la part du conseil régional. Le deuxième projet est l’acquisition de la nouvelle exploitation agricole à Villavard par le conseil régional. La signature définitive de la vente aura lieu mi-octobre et c’est à ce moment-là que nous pourrons entrer sur les terres. Cette évolution nous permet d’embaucher un salarié en charge du troupeau de deux cents berrichons et, à terme, d’un deuxième salarié pour l’atelier poulailler qui devrait accueillir neuf mille poules pondeuses. Redémarrer une exploitation, c’est un projet assez exceptionnel pour un directeur d’établissement, c’est un très beau dossier que je suis fière de prendre en charge.