Florent Leprêtre : « Agir et peser partout sur les décisions »
Le conseil d’administration de la FNSEA Centre-Val de Loire, réuni vendredi 6 septembre à Orléans, a élu Florent Leprêtre président de la structure syndicale. Jusque-là vice-président, il succède à Dominique Malagu qui a souhaité mettre fin à son mandat.

Pouvez-vous vous présenter ?
Florent Leprêtre : Agriculteur à Souvigny-en-Sologne, j’exploite une ferme en Gaec avec mon fils en polyculture élevage. Nous produisons du lait, des porcs et des céréales. Je crois en l’action syndicale et dans la nécessité de défendre toutes les agricultures partout sur le territoire. Je suis convaincu qu’en réfléchissant et en agissant ensemble nous avons la capacité de dessiner un avenir pour l’agriculture et pour l’ensemble des exploitants.
Vous avez été élu président de la FNSEA CVL. Dans quel état d’esprit abordez-vous ces nouvelles responsabilités ?
Je tiens d’abord à remercier mes collègues du conseil d’administration qui m’ont élu et particulièrement Dominique Malagu, ancien président de la FNSEA CVL, pour l’ensemble de son engagement au service de la profession. Pour ma part mon engagement pour la défense de la profession est ancien notamment au sein des JA puis de la FNSEA de Loir-et-Cher. Aujourd’hui, je souhaite apporter cette expérience et mon énergie à l’échelon régional. Enfin, l’action syndicale est avant tout une affaire d’équipe et une aventure collective. C’est dans cet esprit que j’aborde ces nouvelles fonctions.
Quelles sont vos priorités à la tête de la FNSEA CVL ?
Elles sont de plusieurs ordres. En interne, la FNSEA a entamé une grande transformation en se constituant en un groupe régional unique pour plus d’efficacité dans l’action syndicale et les services apportés aux exploitants. Je souhaite mener à terme cette transformation qui est une première dans le réseau FNSEA. Je souhaite également que la région Centre soit un contributeur efficace et influent au service des actions menées par le réseau FNSEA. Enfin, la FNSEA est le premier syndicat agricole en région Centre-Val de Loire et a réuni plus de la moitié des voix aux dernières élections. C’est un motif de satisfaction mais c’est aussi une injonction à agir et à peser partout sur les décisions qui concernent notre métier. En conclusion, j’ajouterais que nous avons un très gros travail de pédagogie à faire auprès de nos concitoyens pour que nos métiers soient compris. La fracture entre les habitants et l’agriculture qui se manifeste tous les jours au travers de l’agribashing doit être une préoccupation quotidienne pour mieux expliquer notre métier et démonter les préjugés et les mensonges qui courent sur nos métiers.
Horizons Loir-et-Cher