Du local dans les assiettes des lycéens
Une convention a été signée entre la région Centre Val-de-Loire, la Draaf, l’Éducation nationale et la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher pour porter à 40% la part des produits locaux dans les repas servis par les restaurants scolaires.
« En 2017, nous souhaitons une montée en puissance des produits locaux et bio dans la restauration scolaire des lycées de la région Centre pour des repas de qualité et une agriculture régionale valorisée. Il nous faut donner aux jeunes l’énergie de leur avenir » a déclaré le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, lors de la signature de la convention pour la promotion des produits locaux dans la restauration, mardi 19 septembre au lycée Augustin-Thierry de Blois.
Afin de soutenir les producteurs locaux, tout en offrant aux élèves et personnels des lycées et CFA une alimentation de qualité, le conseil régional a engagé depuis 2016 une démarche permettant de privilégier et d’augmenter les denrées locales dans les repas proposés en restaurant scolaires (dix lycées pilotes en 2016).
« Les résultats de l’agriculture sont en souffrance. C’est une belle initiative qui permet à certains agriculteurs d’avoir quelques débouchés et aux jeunes de mieux connaître les différents produits de saison. Il est en effet important de les sensibiliser aux goûts et couleurs des produits locaux, car ce sont les futurs consommateurs », a annoncé Philippe Noyau, président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher.
Pour cette rentrée, tous les lycées et CFA de la région (les établissements à la charge de la collectivité territoriale) rentrent dans la logique qui a pour ambition de parvenir à 40 % de produits locaux servis dans les restaurants scolaires.
Un logiciel sera installé dans les établissements, qui permettra d’avoir l’information sur tout ce que produit l’agriculture locale.
« Les circuits courts dans la restauration collective est un beau sujet que nous avons porté ensemble, agriculteurs, chambre et collectivité, pour faire en sorte que nos établissements regardent ce qu’ils font au moment de leurs achats. Nous avons fait un gros boulot avec des établissements-tests l’an passé. La filière de production et les établissements ont fait converger leur logique. Il faut emboîter l’offre et la demande, faire travailler les gens ensemble pour faire émerger les solutions », a conclu François Bonneau.