Covid-19 : l’aviculture s’adapte à la crise
Le coronavirus impacte la filière avicole du Centre-Val de Loire. Entre marchés saturés et problèmes de stockage dans les abattoirs, celle-ci s’adapte.

Restaurants fermés, cantines à l’arrêt, changement de comportement des consommateurs, la pandémie Covid-19 désorganise la filière avicole de la région Centre-Val de Loire, qui se voit contrainte de s’adapter. Des responsables professionnels et des éleveurs témoignent.
Annick Delory, présidente des sections avicoles de la FNSEA 41 et de la FNSEA Centre-Val de Loire, trésorière de la Confédération française avicole, dresse un état des lieux sur fond de coronavirus : « Des pertes pour les éleveurs ».
Éleveur de volailles de chair à Crottes-en-Pithiverais (Loiret), Ludovic Giry préside la section avicole de la FNSEA du Loiret et est aussi vice-président de l’Association des aviculteurs du Loiret. Il analyse l’impact du Covid-19 sur cette filière : « L’impact est un peu différent selon les cas et la filière ».
Gino Deniau élève des dindes de chair standard à Savigny-sur-Braye, en Loir-et-Cher. Il explique : « L’élevage français a un avenir ».
Hélène Prévéral dirige le Criavi, l’interprofession volaille de la région Centre-Val de Loire. Elle témoigne : « Nous avons relevé le défi ».
Les mots de François Caillon, qui élève des poulets standard à Chauvigny-du-Perche (Loir-et-Cher) : « Les ventes à la ferme ont compensé les pertes ».
Installé depuis 2016 à Unverre (Eure-et-Loir) en Gaec avec ses parents, Jean-Philippe et Laurence, Kevin Cœuret a en charge un atelier volailles en intégration : « Le marché a toujours été compliqué ».
Éleveuse de poules pondeuses bio sur la commune de Pers-en-Gâtinais (Loiret), Lydie Boussin s’exprime au sujet de la crise sanitaire : « Avec le Covid-19 j’ai vu arriver de nouvelles personnes au poulailler ».
Installé à Boursay (Loir-et-Cher), Joël Esnault élève des poulets et des pintades de l’Orléanais Label rouge. « Les consommateurs s’orientent vers la qualité », indique-t-il.
Avicultrice à Vernou-en-Sologne (Loir-et-Cher), Blandine Terrier préside la Coopérative agricole des fermiers de l’Orléanais (Cafo). À son tour, elle fait le point : « Les marchés sont encombrés ».