Concours général : Éric Loeltz présente deux agnelles
Éric Loeltz, éleveur en Seine-et-Marne, s’apprête à participer au concours général agricole ovin. Il présente deux agnelles de race Bleu-du-Maine nées sur son exploitation.
« Cette année, je participe au concours général agricole catégorie ovine avec deux agnelles nées sur l’exploitation, ce qui est beaucoup plus valorisant qu’avec un bélier acheté chez un tiers », note Éric Loeltz, éleveur de moutons de race Bleu-du-Maine à La Chapelle-Gauthier.
Habitué du concours général, il a décroché sa qualification pour le concours général 2016 lors du concours spécial de la race en 2014 au Mans (Sarthe) où il a reçu le troisième prix dans la catégorie famille par le père (agnelles, antenaises et bélier).
Il a choisi les deux agnelles de sa troupe présentant des caractéristiques similaires. Elles ont aussi obtenu la meilleure note (84) lors du pointage effectué dans le cadre de leur inscription par l’Upra de la race.
L’éleveur prépare déjà ses agnelles. « J’ai essayé de les laver mais ce n’était pas concluant. Je viens donc d’acheter un shampooing sec et une brosse à chien. En effet, j’ai beaucoup de difficulté pour obtenir une laine de la même couleur qu’en Mayenne, berceau de la race. Or le jury est sensible à ce point. Je pense que cette problématique s’explique par leur climat plus océanique qui permet aux troupes de rester plus longtemps à l’extérieur. Cette année, l’automne et l’hiver ayant été plus cléments, je pense que je serai moins pénalisé sur ce point », raconte Eric Loeltz avec passion.
Un important travail de dressage est aussi à mener avec ses agnelles qui sont jeunes et peu dociles.
Ce vendredi 26 février, il prendra la direction de Paris avec ses agnelles et celles d’un collègue meusien où les visiteurs pourront les admirer. Lundi 29 février, il les mènera avec fierté sur le ring où elles seront notées par le jury. « Concourir, c’est un plaisir personnel. Tous les éleveurs ne vont pas à Paris. C’est aussi une excellente publicité pour la vente de mes agnelles et de mes béliers même si la clientèle regarde beaucoup Internet maintenant ».
L’éleveur sera présent avec ses animaux tout au long de la semaine. Deux stagiaires l’accompagneront.