Eau
Comité de bassin : Philippe Noyau pleinement engagé
Philippe Noyau, président de la chambre d'Agriculture de région Centre-Val de Loire, nous parle de ses missions au sein du comité de bassin Loire-Bretagne.
Philippe Noyau, président de la chambre d'Agriculture de région Centre-Val de Loire, nous parle de ses missions au sein du comité de bassin Loire-Bretagne.
Thierry Burlot a été réélu à la présidence du comité de bassin Loire-Bretagne. Comme l’a souligné le 4 février Édith Chatelais, secrétaire générale pour les affaires régionales, « le comité de bassin a un rôle majeur, les enjeux de l’eau sont de plus en plus prégnants et nécessitent l’engagement de tous.
Face à ces enjeux, cette instance permet de trouver des solutions équilibrées. Tous les acteurs sont représentés dans ce comité de bassin. Le premier gros dossier sera de valider le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) 2022-2027 ». Parmi ces acteurs se trouve Philippe Noyau, président de la chambre régionale d’Agriculture.
Malgré son changement de statut au sein du comité de bassin Loire-Bretagne, Philippe Noyau est toujours pleinement engagé. « Je reste membre du bureau et mon rôle sera le même. Je serai le représentant agricole. » Le Loir-et-Chérien souligne vivement le travail d’équipe effectué : « Nous nous partageons les rôles avec les industriels. Nous sommes une quinzaine et nous travaillons tous de concert. »
Le nouveau comité de bassin Loire-Bretagne compte désormais 190 membres, nommés pour six ans. Il est composé de quatre collèges au lieu de trois précédemment : l’État représenté par trente-huit membres, les collectivités représentées par soixante-seize membres, le collège des usagers remplacé par deux collèges : un collège des usagers économiques (agriculture, industrie, tourisme…) et un collège des usagers non économiques (associations de protection de la nature, pêcheurs, consommateurs, chasseurs…) composés chacun de trente-huit membres.
L’objectif principal du comité de bassin Loire-Bretagne est le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage). « C’est un projet construit depuis deux ans, explique Philippe Noyau, Il va être soumis à consultation de mars à septembre et sera voté définitivement à la fin de l’année. »
Le Sdage a pour vocation d’obtenir le bon état des eaux d’ici 2027. Il est le principal outil de mise en œuvre de la politique communautaire dans le domaine de l’eau. Il définit les grandes orientations pour garantir une gestion visant à assurer la préservation des milieux aquatiques et la satisfaction des différents usagers de l’eau ; les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau, chaque plan d’eau, chaque nappe souterraine, chaque estuaire et chaque secteur du littoral et les dispositions nécessaires pour prévenir toute détérioration et assurer l’amélioration de l’état des eaux et des milieux aquatiques.
« L’objectif est d’avoir 61 % de bon état des eaux en 2027 », conclut le président de la chambre régionale d’Agriculture.