Cinq grandes jaunes en démonstration à Ardelles
Mercredi 22 juillet, le groupe Lecoq et la marque New Holland ont présenté à Ardelles (Eure-et-Loir) cinq modèles de moissonneuses-batteuses.



Le 22 juillet, le groupe Lecoq invitait à une démonstration publique de moissonneuses-batteuses New Holland à Ardelles.
Les visiteurs ont pu observer cinq mastodontes des gammes CR et CX en pleine action sur une parcelle de blé tendre, puis profiter d’une présentation détaillée de chacune d’entre elles avant de les essayer.
Sur la CX 8.70, ils ont été particulièrement captivés par le batteur Ultra-flow, médaille d’argent au dernier salon Agritechnica. De fait, si ses moissonneuses conventionnelles conservent un système de battage à quatre rotors, New Holland a doté les séries CX 7 et CX 8 d’une nouvelle option : un batteur principal de 750 mm de diamètre pourvu de battes alternées montées en quinconce.
Cette technologie vise une meilleure performance de battage, tout en réduisant le bruit dans la cabine et la consommation de carburant.
À l’honneur aussi cet après-midi-là : les CR, ces moissonneuses axiales disposant du Twin rotor, le double rotor de battage mis au point par la marque en 1975 et amélioré au fil du temps.
Ce système permet « de ne pas casser le grain et d’équilibrer le caisson de nettoyage. Le grain est donc encore plus propre », souligne Damien Viltrouvé, responsable commercial récoltes pour New Holland. Une propreté appréciable, notamment « pour les agriculteurs qui sont en semis direct ».
Voici la CR 10.90, fleuron de la gamme (puissance : 700 chevaux, largeur de coupe : 12,5 m), entrée au Guinness World Records 2014 après avoir récolté près de 800 tonnes de blé en moins de huit heures.
Quant aux CR 7, elles ont « le vent en poupe, avec leur gabarit routier et leur simplicité », note Damien Viltrouvé. C’est d’ailleurs la CR 7.90 qui se vend le mieux : « neuf machines vendues pour la moisson 2020 », précise Emmanuel Thierry, responsable commercial chez Lecoq.
Côté conjoncture, la crise liée au coronavirus a finalement peu pesé sur le groupe, d’autant plus qu’en mars « on était en pleine croissance : on avait augmenté le chiffre d’affaires de plus de 25 % », explique Emmanuel Thierry.
Toutes les équipes ont poursuivi le travail pendant la période de confinement, et ont organisé début juin des portes ouvertes virtuelles qui ont ensuite fait des émules ailleurs en France. Les vidéos sont toujours visibles sur la chaîne Youtube du groupe Lecoq.
« On laisse maintenant passer l’été et on verra en septembre quels sont les projets des agriculteurs », conclut le responsable. Des agriculteurs qui sont ces temps-ci préoccupés par la mauvaise moisson, « soit moyenne, soit catastrophique », bien plus hétérogène que celle de 2016, l’annus horribilis de référence.
Avec « une bonne centaine de clients prospects », Lecoq et New Holland se sont réjouis du « véritable succès » de cet après-midi de démonstration.
Laure Sauvage