Christophe Palbrois, milieu infatigable
Christophe Palbrois fait les beaux jours du football départemental eurélien où il évolue au plus haut niveau depuis le début de sa carrière. Il est actuellement milieu de terrain au FC Drouais (CFA2).
Il ne lâche rien. Voir évoluer le milieu de terrain Christophe Palbrois sur un terrain de football a quelque chose d’époustouflant : il parait infatigable et quasiment insaisissable...
La saison passée, il a été l’un des principaux artisans de la montée du FC Chartres (Eure-et-Loir) en CFA — le plus haut niveau du football amateur hexagonal — et le capitaine de l’équipe.
« Mais le club chartrain m’a poussé à partir avec sa décision de changer de fonctionnement », explique-t-il. Des conditions qui ne lui auraient pas permis de concilier sa carrière professionnelle et sa passion.
Du coup, à 33 ans, le milieu de terrain est retourné au FC Drouais, club pour lequel il avait déjà évolué de 2005 à 2011 : « L’ambiance est très différente entre les deux clubs », relève-t-il : « Ils sont un peu à l’image de leur ville respective. À Chartres, c’est un peu bourgeois, à Dreux, il y a plus d’accroche entre supporters et joueurs. Finalement, je ne suis pas mécontent d’être parti, l’arrivée d’argent a changé les comportements de certains... Et puis ce sont mes dernières années, je vais en profiter pour prendre du plaisir. »
Christophe Palbrois a commencé le football à l’âge de cinq ans, à Arpajon (Essonne).
Puis ses parents s’installent à Auneau (Eure-et-Loir) quelques années plus tard : « C’est là que j’ai fait mes gammes. » Là aussi, que ses qualités sont repérées. Il intègre le FC Chartres à dix-sept ans et joue avec les seniors en division d’honneur (DH), au niveau national.
« Quand on est le petit jeune dans une équipe comme ça, ça marque. Et en plus, nous sommes montés en CFA2... »
Et quand on lui demande s’il n’y a pas de frustration à ne pas évoluer en professionnel, il explique : « Au départ, c’est le plaisir qui vous guide. Quand on comprend qu’on a des dispositions à n’être pas trop mauvais, on se prend au jeu. Après, je pense qu’il faut un peu de réussite pour aller plus haut. Je n’ai aucun regret là-dessus. »