Chez Gérard Grandin, le revenu est dans le pré
Les conseillers des chambres d’Agriculture du Grand-Est et d’Île-de-France ainsi que l’Institut de l’élevage* ont découvert les systèmes d’élevage emblématiques de la Normandie. L’objectif : visiter des exploitations aux choix stratégiques forts qui ont mené à des structures efficientes et cohérentes. Nous vous proposons une série d’articles sur les spécificités des exploitations rencontrées. Second épisode : l'élevage de Gérard Grandin dans l'Orne.
Les conseillers des chambres d’Agriculture du Grand-Est et d’Île-de-France ainsi que l’Institut de l’élevage* ont découvert les systèmes d’élevage emblématiques de la Normandie. L’objectif : visiter des exploitations aux choix stratégiques forts qui ont mené à des structures efficientes et cohérentes. Nous vous proposons une série d’articles sur les spécificités des exploitations rencontrées. Second épisode : l'élevage de Gérard Grandin dans l'Orne.
Après quelques années en tant qu’animateur du réseau Civam Mayenne (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural), Gérard Grandin s’est installé en 2012 sur l’exploitation familiale ornaise. Au départ en système conventionnel et typique du secteur — vaches prim’holstein à 8 000 litres avec maïs ensilage et taurillons —, Gérard Grandin a d’emblée bouleversé le système.
Parallèlement à la conversion de l’exploitation en agriculture biologique, il a remis l’intégralité des surfaces en herbe dès 2013. Les 96 hectares d’herbe sont désormais destinés à nourrir ses 70 vaches laitières et leur renouvellement.