Berlin, entre histoire et street art
Célèbre pour son passé sombre, Berlin est aujourd’hui une capitale branchée qui attire des gens, de l’Est comme de l’Ouest, en quête de créativité et d’inventivité.
Décrite comme « pauvre, mais sexy » par son ancien maire Klaus Wowereit, Berlin est une jeune capitale en mouvement de jour comme de nuit où se croisent plus de 190 nationalités.
Attractive et surprenante, la métropole berlinoise brasse les genres : celui de l’Est et de l’Ouest, celui de l’architecture baroque et des nouveaux bâtiments design, celui de la culture classique et de la Subkultur libertaire, mélangeant les Ossis (Allemands de l’Est) et les Wessis (Allemands de l’Ouest) avec les étudiants, les bobos, les fêtards, les artistes et bien sûr les touristes.
Graffitis, bombing, pochoirs, collages, fresques… Tous les plus grands artistes internationaux ont fait de cette ville leur terrain de jeux.
Et le street art, ça commence à l’East Side Gallery, dans le quartier de Friedrichshain. C’est une fresque extraordinaire, longue de 1,3 km, réalisée en 1990 par 118 artistes de 21 nationalités différentes sur un bout restant du Mur de Berlin. Véritable hymne à la liberté et à l’expression artistique, il est aussi un symbole de la Guerre froide, une cicatrice de la division de Berlin et de l’Allemagne.
Cette année marquera les trente ans de la chute du Mur, une bonne occasion de s’y rendre pour visiter les nombreux lieux emblématiques de Berlin : la Porte de Brandebourg, le centre historique dans le quartier Mitte et ses nombreuses cours cachées, Checkpoint Charlie (ancienne frontière), la zone Raw pour les amoureux du street art, les innombrables musées, sans oublier les photomatons vintages pour de superbes photos souvenirs, les sculptures d’ours qui sont l’emblème de la ville, Ampelmann (le bonhomme des feux de signalisation au chapeau rouge ou vert), et bien sûr de la bière et des « currywurst », fameuses saucisses au curry que l’on mange à toute heure de la journée.