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Vie syndicale
AG de Maule : tour d’actualité et visite

Le 1er février, l’assemblée générale du syndicat de Maule s’est tenue à la Maison de la plaine de Versailles à Feucherolles (Yvelines). En préambule, certains ont visité l'Huilerie de la plaine de Versailles à Beynes.

C'est en présence du secrétaire général de la FDSEA, Damien Radet, que l’assemblée générale du syndicat de Maule s’est tenue le 1er février à Feucherolles (Yvelines). Olivier Gousseau, le président du syndicat, a accueilli les participants dans les locaux de la Maison de la plaine de Versailles « au centre du canton syndical ». Il a remercié les adhérents ainsi que Marta De Cidrac, sénatrice des Yvelines, pour leur présence.

Olivier Gousseau a souligné : « Le syndicat grandit par la qualité de nos relations ». Durant son rapport moral, il a évoqué les épreuves climatiques, la hausse des intrants, les obligations de la Pac, la hausse des prix… « Face à toutes ces contraintes, la force du syndicat est de rester soudé et de défendre notre intérêt commun. Restons fiers et continuons à communiquer sur les bonnes pratiques agricoles. »

La Pac et les éco-régimes

Après cela, ont été évoqués la Pac et le travail du syndicat pour faire entrer dans l’éco-régime le maximum d’agriculteurs grâce à deux actions syndicales d’ampleur les 2 avril et 14 décembre. Damien Radet a insisté : « On ne lâchera rien, il faut qu’on retrouve le sens du terrain, du pragmatisme ». La sénatrice des Yvelines a ajouté : « N’hésitez pas à nous faire remonter les sujets, vous aurez toujours une oreille attentive. Je me ferai votre ambassadrice ».

Puis le secrétaire général a relaté les aléas climatiques et aides négociées, le Plan de relance mais aussi les avances Pac, la dérogation du temps de travail, l’assurance récolte, avant d’inviter les adhérents à se rendre à une réunion d’hiver faisant un tour d’horizon de la règlementation environnementale, organisée par la chambre d’Agriculture, la FDSEA et les JA. « On accouche d’une nouvelle usine à gaz avec les éco-régimes. Néanmoins, on limite les dégâts avec des montants d’aides Pac à peu près similaires, grâce aux différentes sorties du mois d’avril », a-t-il souligné, avant d’ajouter : « Les BCAE imposent des surfaces non productives sur votre exploitation avec un retour à la jachère. C’est le grand changement de cette nouvelle réforme. En période d’inflation, l’Europe envoie un signal fort de non-production ».

Enfin, il a été rappelé que « la FDSEA reste à vos côtés pour calculer précisément les points de l’éco-régime, à l’aide d’un simulateur et grâce à un fascicule sur la Pac envoyé avec Horizons en décembre qui explicite toute la réforme ».

Le Plan pollinisateurs a également été abordé : « Nous avons réussi grâce à la mobilisation du réseau à obtenir des exemptions et surtout d’éviter le traitement de nuit ». Il a aussi évoqué les ZNT et les arrêtés retoqués, le décret tombé et le travail à recommencer, les incivilités, les dégâts de gibier, la mise en place de la Convention collective nationale, l’avenir du projet apicole…

L’assemblée générale s’est achevée par un apéritif en toute convivialité.


À la découverte de l’Huilerie de la plaine de Versailles

Quelques adhérents du syndicat ont visité l'huilerie de la plaine de Versailles en amont de l'assemblée générale.
Avant de débuter l’assemblée générale du syndicat de Maule, les adhérents qui le souhaitaient ont découvert l’activité de l’Huilerie de la plaine de Versailles, expliqué par Christian Hubert, son dirigeant. Cet agriculteur passionné installé à Beynes (Yvelines), pratique une agriculture durable et de précision. Concernant le colza, il extrait « par pression à froid l’huile pour l’alimentation humaine ou pour la construction de bâtiments, ainsi que du tourteau pour l’alimentation animale ».
Christian Hubert s’est aussi lancé — avec une trentaine de producteurs locaux — dans le développement d’une filière légumes secs dans les Yvelines. Leur gamme de produits est variée et se développe année après année : pois chiches, lentilles vertes, blondes, roses, corail et noires, cameline, fenugrec, pois cassés ou encore farines et huiles diverses… Des productions réalisées « avec des méthodes vertueuses pour l’environnement, en 100 % local et de manière équitable avec une juste rémunération des producteurs », a-t-il précisé.
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