Une moisson qui s’éternise
La récolte a rarement été aussi étalée, gênée par les pluies irrégulières.
Le 30 juillet, le président de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher a dressé un premier bilan de la moisson 2014. Une moisson « qui s’éternise », très perturbée par les pluies et les orages. Guy Vasseur et son équipe ont mis en avant la forte pluviométrie de l’automne qui a induit des difficultés d’implantation, des problèmes de tassement des sols, des difficultés de désherbage, la nécessité d’une forte vigilance technique. Au final, le blé tendre et le maïs sont en progression en matière de surfaces implantées. Côté rendement, l’élu insiste sur la forte disparité des résultats selon que les terres sont saines ou humides. Les premières, plutôt situées au nord du département, ont bénéficié d’« un meilleur enracinement, d’un meilleur potentiel, de meilleurs résultats ». Les secondes, plutôt au sud, ont été davantage « pénalisées par la climatologie » de l’automne. Guy Vasseur indique que « les coûts de production ont été plus élevés qu’en 2013 ». A cela s’ajoute un « marché difficile, inquiétant et incertain ». Conséquence : « le moral n’est pas là ».
Laure Sauvage