À Francourville, le vent ne souffle plus pour rien
Le parc éolien de Francourville (Eure-et-Loir) a été inauguré officiellement le 24 juin. Ses six machines produiront de quoi alimenter en électricité près de onze mille foyers.
« C’est un vieux projet qui nous tenait à cœur », a souligné le maire de Francourville (Eure-et-Loir), Éric Moulin, au moment où était inauguré très officiellement, le 24 juin, le parc éolien établi sur sa commune par la société EDP renouvelable.
De fait, les premières études d’implantation de ses six éoliennes ont débuté en 2003.
« Comment ne pas être favorable au développement des énergies renouvelable ? », s’est-il interrogé avant d’affirmer : « Qu’on les trouve belles ou pas, il faut les intégrer. »
« Ce projet n’est pas anodin », a pointé à son tour le directeur d’EDP, Frédéric Lanoë : « En effet, son implantation a fait jurisprudence en étant considéré comme un élément d’intérêt public. »
Les éoliennes peuvent donc désormais légalement s’implanter en zones agricoles ou protégées.
Et Frédéric Lanoë d’annoncer également que dans moins de cinq ans, on pourrait pallier l’intermittence de ces énergies par des moyens de stockage. En attendant, le parc devrait générer douze mégawatts, l’équivalent de la consommation électrique de onze mille foyers.
Pour sa part, le député Philippe Vigier a rappelé qu’il fallait une volonté de fer pour qu’un projet aboutisse : « Nous en sommes à deux-cent vingt éoliennes dans le sud du département et à chaque fois, c’est un parcours du combattant ».
Précisant : « Je suis pour une écologie de croissance, génératrice d’activité économique et d’emplois. Et j’aurais aimé que l’industrie des énergies renouvelables s’implante dans cette région. »
Pour l’heure, l’éolien y a créé environ quatre cents emplois.