Du renouveau à la Cafo
Pour cette rentrée 2018, la Coopérative agricole des fermiers de l’Orléanais (Cafo) réinvestit sur l’humain avec l’arrivée d’un nouveau directeur général, Jean-Pierre Cattin.
Après de mauvaises années, maintenant bien derrière elle, la Coopérative agricole des fermiers de l’Orléanais (Cafo) se tourne vers l’avenir et réinvestit sur l’humain.
Dotée d’un nouveau directeur général, Jean-Pierre Cattin, depuis le début du mois, elle souhaite plus que jamais développer son activité et cherche de nouveaux producteurs de volailles Label Rouge pour répondre à la demande croissante et pérenniser la filière.
« La Cafo regarde maintenant vers l’avenir, a affirmé Blandine Terrier, avicultrice à Vernou-en-Sologne et présidente du groupement depuis huit ans. On est aujourd’hui une centaine d’éleveurs de volailles dans la région et il y a encore de la place. »
Lors de la dernière réunion de la coop, le 6 septembre dans ses locaux à Ouzouer-le-Marché, la trentaine d’éleveurs présents ont accueilli le nouveau directeur et fait un point sur les règles de biosécurité.
En France, les contrôles des services vétérinaires concernent cinquante-quatre points notés de A à D (D étant non conforme). « Il suffit d’un critère prioritaire D pour classer le site en D », a souligné l’intervenant Jean-Yves Limier, animateur qualité à la Cafo.
Selon, lui, l’accent doit être mis sur les sept points suivants : absence de sas ou mauvais usage ; mauvaise gestion de flux du personnel ou des animaux morts ; séparation entre palmipèdes et autres volailles ; bande unique ; point de contact avec l’avifaune sauvage ; mauvais nettoyage et désinfection ; bâtiments trop vétustes. « La sanction peut aller d’une simple demande corrective, au dépistage des animaux, jusqu’à l’interdiction de la mise en place tant que la non-conformité n’est pas levée », a rappelé l’animateur.
Pour Jean-Pierre Cattin : « Les mesures de biosecurité ne sont pas là pour faire beau, elles n’ont pas été créées pour embêter les éleveurs mais dans le seul but d’être une véritable protection sanitaire de nos élevages. Elles ne sont pas facultatives mais obligatoires. Il est donc primordial de les appliquer dans leur intégralité ».
Blandine Terrier a souligné l’action des audits à blanc réalisés par la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher dans toutes les entreprises du département, « pour éviter que les agriculteurs ne se plantent le jour J ».
Dans l’ensemble, les résultats de ces contrôles sont positifs. « L’objectif, c’est d’être bon, a-t-elle clamé. On entre dans une phase de contrôle. On n’a plus le droit à l’erreur. » Jean-Pierre Cattin ajoute : « La Cafo avance sur le bon chemin »