De plus en plus d’agriculteurs adoptent les MAEC
Le comité de pilotage des Zones de protection spéciale (ZPS) Beauce Vallée de la Conie et Vallée du Loir s’est réuni le 9 janvier à Varize en présence des acteurs du territoire.
C’est sous la présidence de la sous-préfète de l’arrondissement de Châteaudun, Anny Pietri, que s’est déroulée, le 9 janvier à Varize, une réunion du comité de pilotage des Zones de protection spéciale (ZPS) Beauce Vallée de la Conie et Vallée du Loir.
L’occasion de dresser le bilan des actions menées en 2019 et d’ouvrir sur les perspectives de cette année en présence des acteurs du territoire : les agriculteurs, les collectivités, la Chambre, la Fédération des chasseurs, Eure-et-Loir tourisme et l’Office français de la biodiversité (résultat de la fusion au 1er janvier de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage).
L’animateur de la ZPS Beauce Vallée de la Conie, Aymeric Courbois, a donc fait le bilan des actions mises en place sur ce secteur. Ainsi, en 2019, vingt-six exploitants y ont contracté des MAEC sur une centaine d’hectares.
À ce jour, 550 hectares sont dans ce dispositif au bénéfice de 82 exploitants. Le travail consiste à suivre ce qui est fait sur la gestion du site et l’adéquation des pratiques avec le document d’objectifs. Un groupe de travail a également été constitué pour actualiser la charte Natura 2000, qui commence à dater, avec surtout un volet sur le renforcement de la protection des oiseaux.
Par ailleurs, un nouveau contrat a été intégré sur la zone pour permettre la valorisation de parcelles à l’abandon par le biais du pâturage.
Les participants à la réunion sont allés visiter une parcelle de la commune où seront installés quelques moutons. Le but étant d’éviter que la parcelle de pelouse sèche ne se referme. Le projet est financé à 100 % par le dispositif, animaux, clôture et équipement. Charge à l’agriculteur de veiller sur les moutons…
Quant aux perspectives pour cette année, il s’agira surtout de reconduire les contrats MAEC signés pour cinq ans en 2015. « Mais si l’enveloppe est plus importante, il y a déjà une dizaine d’agriculteurs intéressés », s’est réjoui Aymeric Courbois.
Hervé Colin