Au Zénith d’Orléans, Axéréal exprime sa volonté de grandir
À l’issue de son assemblée générale statutaire, le groupe Axéréal a organisé le 14 décembre au Zénith d’Orléans (Loiret) et devant huit cents personnes, sa grande réunion d’information. Trois ans après la fusion avec ÉpiCentre, le groupe réaffirme sa volonté de croître.
Le dispositif est très similaire à celui déployé la semaine précédente par le groupe coopératif Scael à Chartres, mais cette fois, c’est Axéréal qui reçoit. Ainsi, le 14 décembre, le Zénith d’Orléans (Loiret) sert de cadre à sa grande réunion annuelle d’information organisée sur le thème « Anticiper pour plus de compétitivité ».
Plus de huit cents personnes sont les invitées du groupe coopératif et c’est la journaliste Sandra Freeman, comme l’an passé, qui anime l’événement.
« Axéréal doit grandir ! Axéréal va grandir ! », lance son président Jean-François Loiseau dans son discours introductif. Sur ce point, il annonce que, dans le cadre de son assemblée générale statutaire qui se déroulait un peu plus tôt, « la Cavap est devenue notre dix-septième province ».
Il ajoute : « Ce n’est pas évident de faire un choix, de changer de braquet, mais c’est la preuve d’une grande maturité. Et c’était vraiment intéressant pour eux d’avoir choisi Axéréal... »
À plusieurs reprises au cours de la réunion, est évoquée la volonté de grossir — ou de grandir — du groupe Axéréal. L’économiste Christian Saint-Étienne, qui intervient ensuite, n’y voit pas d’inconvénient.
Et le directeur général d’Axéréal, Philippe de Raynal, précise : « La question de la taille critique est au cœur de notre stratégie. Celle-ci est aujourd’hui la façon de défendre un espace de négociations avec nos clients et nos fournisseurs. C’est aussi ce qui assure notre crédibilité. Les autres ne nous attendent pas, nous, au milieu, il faut que l’on grandisse. Nous ne voulons pas être une variable d’ajustement... »
Pour y parvenir, Axéréal entend « utiliser les outils à sa disposition, comme le regroupement. Il y a encore deux cents coopératives en France », relève Philippe de Raynal, qui ajoute : « Ce processus de regroupement n’est pas terminé et doit continuer. Les partenariats que nous nouons sont des accélérateurs. »
Le directeur général ajoute ensuite, au sujet de l’internationalisation du groupe : « Nous sommes présents en Europe centrale pour une ouverture sur la Mer noire. Notre ambition est de doubler cette activité. »
Pour autant, Axéréal ne souhaite pas s’éloigner du terrain : « La proximité est une volonté et un effort de tous les jours. Tout repose sur l’osmose humaine des salariés et des adhérents », souligne le directeur général. « Vous accompagner dans le pilotage de vos exploitations est notre souci. Grandir ce n’est pas moins de coop, mais “mieux” de coopérative », argue-t-il en annonçant également qu’Axéréal a permis cette année une rémunération du capital social de ses adhérents de 6, voire 8 %...
Ainsi, sur le plan financier, « nous avons une évolution très saine depuis trois ans dans des contextes de marché très différents », analyse Stéphane Michel, le directeur du développement de la coopérative. Il donne quelques éléments : un chiffre d’affaires en progression et qui s’établit à 3,2 milliards d’euros, un excédent brut d’exploitation en hausse de 17 % à un peu plus de cent trente millions d’euros et un résultat d’exploitation qui grimpe également de 34 % pour s’établir à cinquante-huit millions d’euros.
On a par ailleurs appris qu’Axéréal a acquis, le 18 décembre, la totalité des titres de la société Agri-négoce et de ses filiales détenues par Ameropa.