Premier bilan d’une opération #OrigineConnue
Secrétaire général Jeunes agriculteurs de Loir-et-Cher, Josselin Ragot, revient sur l’action « #OrigineConnue » organisée le 13 avril dans trois grandes surfaces blésoises.
La marque de l’origine est un acquis syndical. Est-ce respecté ?
Suite à la pression du réseau JA et FNSEA, les industriels et distributeurs ont l’obligation depuis le 1er janvier d’indiquer le pays d’origine des produits transformés contenant de la viande et du lait avec les mentions né/élevé/abattu sur l’étiquette d’emballage. Pour vérifier si cette obligation est bien respectée, Jeunes agriculteurs a lancé la campagne #OrigineConnue.
Quel impact en attendez-vous ?
Les agriculteurs se battent depuis des années pour qu’il y ait une transparence totale tout au long de la chaîne alimentaire. #OrigineConnue vise à promouvoir la traçabilité des produits agricoles pour que l’ensemble des concitoyens retrouvent confiance en leur alimentation. Chaque consommateur a le droit de savoir ce qu’il mange et pourra choisir en toute connaissance de cause ses aliments. Dans ce sens, le bilan des contrôles effectués sera transmis à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans le but de demander le déréférencement des produits non-conformes et l’approvisionnement, via des fournisseurs, dans les règles. En tant qu’organisateur de l’événement « Papilles en fête » qui se déroulera les 13 et 14 mai, on se doit de défendre les valeurs : produits du terroir, produits français, produits locaux. Avec JA on sait ce qu’on a dans nos assiettes : c’est français et c’est de qualité.
Quel accueil avez-vous reçu dans les GMS ?
Au préalable, nous avons appelé les trois enseignes pour les prévenir de l’opération et bien leur expliquer que l’action #OrigineConnue a pour objectif de vérifier les marques et non de porter un jugement sur les enseignes visitées. Le jour du contrôle, nous n’avons pas senti de réticence, les gérants de magasins ne se sont pas sentis attaqués, mais à l’inverse, ils se sont montrés concernés. À savoir que la plupart des marques de distributeurs sont déjà en conformité avec le décret.