Aller au contenu principal

L’herbe, une production toute l’année

Le 26 mai, un point presse a été organisé par la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher sur la thématique de l’herbe, essentielle pour les élevages.

Le 26 mai, au Temple. Un point presse a été tenu par la chambre d’Agriculture sur l’herbe et les fourrages.
Le 26 mai, au Temple. Un point presse a été tenu par la chambre d’Agriculture sur l’herbe et les fourrages.

« La proportion de l’herbe est très importante dans le département », a souligné Jacky Pelletier lors d’un point presse « Au fil des saisons » organisé par la chambre d’Agriculture le 26 mai au Gaec du Petit-Bois, au Temple, membre du réseau de fermes de référence autonomie et suivi par Loir-et-Cher Conseil élevage lait.

En effet, selon une source Agreste 2015, le Loir-et-Cher est composé de 52 200 ha de surfaces fourragères (26 % de la SAU du département), 165 000 de céréales (74 %) et 4 500 d’oléoprotéagineux et pommes de terre (2 %). Sur la totalité des surfaces fourragères, il y a 35 000 ha de prairies permanentes (69 %), 10 400 de prairies temporaires (21 %) et 5 600 ha de cultures fourragères (10 %). Le maïs ensilage représente près de cinq mille hectares dont 1 200 irrigués.

L’herbe est donc un élément essentiel dans un élevage de bovins ou d’ovins : aliment de qualité (apports de différents éléments nutritionnels pour les animaux et réduction des apports extérieurs), production toute l’année et une baisse des coûts avec le pâturage.

« C’est un aliment équilibré en lui-même », précise Jérôme Augis, éleveur au sein du Gaec du Petit-Bois, un élevage de cent vaches laitières prim’holsteins et dix-huit allaitantes limousines sur 214 ha de SAU.

Le système fourrager se compose d’une trentaine d’hectares de maïs ensilage, sept de betteraves fourragères et d’un peu plus de 35 ha d’herbe, soit 33 % de la SAU totale. À cela s’ajoutent 44 ha de porte-graines valorisés principalement en ensilage par les deux troupeaux : trèfle, ray-grass italien (récolté en septembre et emblavement d’un blé à la suite) et fétuque (en foin pour les génisses puis valorisée en pâturage l’été et à l’automne) assurent un stock d’herbe équivalent à 30 % des besoins annuels en stock fourrager de l’ensemble de la ferme. « En 2015, nous avons eu un automne atypique avec une repousse continuelle. »

En complément, les vaches bénéficient d’un pâturage tournant. Ce système implique donc de la réactivité et une organisation précise de la part de l’agriculteur.

« Nous sommes plus dépendants de la météo qu’avec un système centré sur le maïs mais, contrairement au maïs où nous ne faisons qu’une récolte, l’herbe permet de faire trois ou quatre récoltes dans la campagne donc, si une récolte est mauvaise, c’est moins grave », rappelle l’éleveur.

Chez Jérôme Augis, les stocks sont pleins à 100 % deux fois dans l’année : au 15 mai et au 15 septembre. « C’est une réelle sécurité. » Sur le département, actuellement, les stocks sont plutôt bas à cause de l’été sec et chaud de 2015.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité