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La citadelle souterraine de Verdun

Équipé d’un casque de réalité augmentée, la visite de la citadelle souterraine de Verdun (Meuse) permet de vivre des scènes aux côtés de soldats durant la Première Guerre mondiale.

Verdun (Meuse) reste une ville associée à tout jamais aux violents combats de la Première Guerre mondiale. L’ossuaire de Douaumont, situé à quelques kilomètres abrite d’ailleurs les restes de 100 000 hommes tombés au combat.

Aujourd’hui entièrement reconstruite, la cathédrale Notre-Dame domine cette sous-préfecture de la Meuse. L’ancien palais épiscopal accueille le Centre mondial de la paix, des libertés et des droits de l'homme et un monument dédié à la Victoire et aux soldats de Verdun surplombe les quais de la Meuse. Un immense escalier permet d’y accéder.

Mais il est un lieu incontournable, la citadelle souterraine qui, au plus fort du conflit, accueillait les soldats venus du front. Si la citadelle haute a été construite au XVIIe siècle, la citadelle souterraine, aussi appelée citadelle basse, a été creusée à la fin du XIXe siècle après la guerre de 1870. Elle cumule sept kilomètres de galeries à la fin de la Première Guerre mondiale, durant laquelle elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Installés dans un wagon et équipés d’un casque de réalité augmentée, les visiteurs se glissent dans la peau du ­soldat Jean Rivière, classe 1913. Âgé de 23 ans, il était entré dans les ordres. À ses côtés, on retrouve Louis, commerçant, Camille, agriculteur, et Émile, ­instituteur. Ces soldats partagent leurs ressentis au cours de ce passage dans la citadelle de Verdun.

Très pédagogique, mais fraîche (8 °C quelle que soit la saison), la visite est adaptée aux enfants dès 8 ans et permet de comprendre la vie de ces soldats au front. Elle présente également la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris qui s’est tenue le 10 novembre 1920.

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