Aller au contenu principal

Préhistoire
Des animaux et des hommes au Néolithique

Le Compa a proposé, le 4 juin, une conférence de l'archéozoologue Lamys Hachem sur les liens avec les animaux dans les sociétés du Néolithique.

Le 4 juin, à Chartres. Lamys Hachem est archéozoologue à l'Inrap*.
Le 4 juin, à Chartres. Lamys Hachem est archéozoologue à l'Inrap*.
© H.C. - Horizons

Dans le cadre de son exposition sur le Néolithique, le Compa a organisé, dimanche 4 juin dans ses locaux à Chartres, une conférence de Lamys Hachem, archéozoologue à l'Inrap*, sur les liens avec les animaux dans les sociétés de cette époque préhistorique.

La chercheuse a expliqué d'abord dans quels contextes étaient trouvés les éléments qui permettent de préciser les liens qu'entretenaient les hommes et les animaux à cette époque. Après le Mésolithique et ses chasseurs-cueilleurs, le Néolithique marque une révolution pour l'être humain qui pratique alors l'agriculture et l'élevage. « Tous les animaux domestiques que nous avons actuellement proviennent de cette époque : l'auroch a donné les bovins, le sanglier, le porc... ».

Au Néolithique, des hommes ont migré des Balkans vers - 6000 avant JC et sont arrivés en France vers - 4500 ans. Ils se déplaçaient avec leurs animaux, fondant des villages en fond de vallée, puis après cission, quelques-uns s'installaient un peu plus loin et ainsi de suite.

Il semble qu'à cette époque, tout le monde mangeait la même chose, des animaux domestiques et des animaux sauvages, grand et petit gibier. « La chasse garde son importante dimension sociale et symbolique. L'animal est parfois objet de sacrifice. Sacrifice qui est, pour le profane, le moyen de communiquer avec le sacré ».


*Institut national de recherches archéologiques préventives.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité