Accompagnement stratégie 28 poursuit son développement
L’association de gestion Accompagnement stratégie 28 (AS 28) a tenu son assemblée générale annuelle le 27 novembre à Chartres, affichant une belle progression de son activité.
« Nous comptons aujourd’hui 720 adhérents et nous accompagnons 776 entreprises, en légère hausse tant dans le domaine agricole que dans les autres secteurs d’activité. Des chiffres qui sont la meilleure des récompenses et qui montrent que nous sommes dans la bonne voie. Mais notre richesse, ce sont les femmes et les hommes qui travaillent pour vous », a déclaré le secrétaire de l’association de gestion Accompagnement stratégie 28 (AS 28), Bernard Le Bris dans son rapport moral, lors de l’assemblée générale de l’association qui s’est déroulée le 27 novembre, à Chartres.
Il a précisé que si les heures de comptabilité sont restées stables, celles consacrées au conseil ont progressé.
L’exercice 2017 a été un exercice de transition pour AS 28. Humainement, elle a été marquée par le départ de son directeur Philippe Heurtaux en juin, remplacé par Marie Dauvilliers qui officiait à Blois (Loir-et-Cher) auparavant. Par ailleurs, deux comptables ont été embauchés.
Transition technique également avec l’adoption d’un nouveau logiciel de comptabilité, Isacompta. Par ailleurs, des investissements ont été fait dans du matériel informatique ainsi que dans l’aménagement des nouveaux bureaux de Miermaigne.
Après avoir été présentée à l’assemblée, la nouvelle directrice de l’association a fait part d’un changement de logiciel pour les adhérents équipés d’Istéa. La nouvelle solution, nommée Isanet, permet la saisie des dossiers sur Internet : « elle est conviviale, agréable et facile d’utilisation. Ceux qui le souhaitent pourrons suivre une formation gratuite d’une demi-journée assurée par AS 28 », a-t-elle précisé.
Marie Dauvilliers a également fait part d’un rapprochement avec la FDSEA et l’AS 49 au sujet des payes, afin de continuer à proposer des prestations sociales de qualité en dépit d’une réglementation plus exigeante avec la mise en place du prélèvement à la source.
La seconde partie de l’assemblée générale a été consacrée à une intervention passionnante de Mickaël Mangot sur les leçons inattendues de l’économie du bonheur, dont il est l’un des spécialistes.
Cette branche méconnue de l’économie se penche sur les relations statistiques entre une situation sociale et une perception du bonheur. Et à ce petit jeux, la France se classe à la 23e position sur les 25 pays les plus heureux.
En tête on trouve la Finlande, la Norvège ou le Danemark : « la France est marquée par une insuffisance de générosité. Nous sommes ronchons et pessimistes », a analysé l’économiste.
Mickaël Mangot a essayé ensuite d’apporter des réponses à quelques questions : Faut-il être riche pour être heureux ? Pas nécessairement. Si l’argent permet de répondre à certains besoins, il ne donne pas d’accomplissement. Plus les revenus grimpent et plus les aspirations augmentent : « on galope derrière et ce que l’on vise ne s’achète pas ».
Faut-il travailler pour être heureux ? En tous cas, le chômage a un effet terrible sur le bonheur. Et l’engagement actif dans son travail peut en être une source. Et pour lui, le bénévolat booste le bonheur. Pour finir, il a un peu refroidi tout le monde en affirmant que 50 % du bonheur était lié à la génétique.
Néanmoins, certains exercices sont positifs, comme la méditation. Et pour que le bonheur s’exprime le mieux, il faut l’anticiper, le savourer quand il est là et s’en souvenir ensuite. Comme une valse à trois temps.