Julie Bécard : « L’apprentissage pour allier théorie et pratique agricoles »
Étudiante en BTSA Acse (analyse, conduite et stratégie de l’exploitation agricole), elle a effectué un stage de trois semaines au sein de la FDSEA 77.
Fille d’agriculteur installé à Voisenon, Julie Bécard suit un cursus au sein de l’enseignement agricole depuis trois ans.
Après une seconde générale et une première en section économique et sociale, la jeune fille se réoriente vers un bac STAV (Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) au lycée Bougainville de Brie-Comte-Robert. « J’ai opté pour cette section car elle touchait à l’agriculture et c’est ce qui me plaisait le plus. Cette vision s’est confirmée dès la rentrée », explique Julie Bécard, qui a décroché son diplôme en juin 2014 avec une mention bien, une fierté qui achève une année de terminale où elle s’est classée seconde lors du concours régional de jugement de bétail en catégorie équine.
Elle décide de poursuivre dans cette voie et s’inscrit en BTSA Acse avec un but : travailler dans le secteur para-agricole dans un premier temps. Ainsi en juin, elle effectue un stage de trois semaines au sein de la FDSEA 77 afin de mieux appréhender le fonctionnement des organisations professionnelles agricoles.
Par passion pour le monde équin, elle part pourtant au lycée Saint-Hilaire-du-Harcoët (Manche) à proximité du Mont-Saint-Michel, cet établissement proposant un Mil (module d’initiative locale) équin.
Mais pour cette Seine-et-marnaise de souche, l’éloignement est difficile à vivre. Elle est donc revenue à Brie-Comte-Robert au second trimestre.
Agée de vingt ans, elle effectuera sa seconde année en alternance entre le CFA de Rambouillet (Yvelines) et son patron seine-et-marnais, installé à Voinsles, dont l’exploitation orientée vers la polyculture compte également une pension de chevaux.
« L’apprentissage, j’y avais déjà pensé l’an passé mais je n’ai pas trouvé de patron et je n’étais pas assez mature », explique Julie : « Outre la liberté économique et le terrain, l’apprentissage permet de connaître le côté pratique et pas uniquement l’aspect théorique du métier. »
Quant à l’aspect équin, elle note : « Grâce aux stages, je me suis rendue compte que c’est plus un hobby. »
Cependant, dans une dizaine d’années, après avoir vu d’autres horizons, elle envisage quand même de s’installer en polyculture avec... une pension de chevaux en diversification.