Des actions syndicales pour faire monter la pression
Plusieurs actions syndicales ont eu lieu en Île-de-France cette fin de semaine. L'objectif est de faire monter la pression avant la mobilisation nationale prévue à partir de ce lundi 26 mai, date du début de l'examen de la loi Entraves à l'Assemblée nationale.
Plusieurs actions syndicales ont eu lieu en Île-de-France cette fin de semaine. L'objectif est de faire monter la pression avant la mobilisation nationale prévue à partir de ce lundi 26 mai, date du début de l'examen de la loi Entraves à l'Assemblée nationale.









Le mot d'ordre est unanime chez les responsables syndicaux de la FDSEA d'Île-de-France : « Faire monter la pression ». Alors qu'une mobilisation nationale débutera lundi 26 mai concernant les enjeux de la Loi Entraves à l'appel de la FNSEA et des JA, plusieurs actions ont eu lieu en cette fin de semaine.
Ce vendredi 23 mai au matin, les agriculteurs du syndicat local de Saint-Arnoult/Dourdan, accompagnés des JA de Saint-Arnoult-en-Yvelines, ont notamment occupé les entrées d'autoroute à Allainville et à Ablis dans les Yvelines. Ils étaient une vingtaine, avec une dizaine de tracteurs, et ont déposé des objets tels que des palettes et des pneus pour bloquer une partie des voies d'accès. Plusieurs bâches ont également été installées avec des slogans comme « Respectez vos promesses », « Promesses dans le vent, paysans sur les dents », « Libérez la production », « Bayrou, sors ton 49-3 », « Stop écolo bobo du bureau » ou encore « Des députés, pas des langues de pute ». David Vallée, président du syndicat local, juge « n'importe quoi » les 3 438 amendements déposés à l'Assemblée nationale. « C'est juste pour nous emmerder », ajoute-t-il avant de motiver ses troupes à poursuivre la mobilisation lundi 25 mai. « Je n'espère pas, mais s'il le faut, nous durcirons le mouvement durant la semaine », évoque-t-il.
La veille, jeudi 22 mai dans la matinée, c'est à Houdan qu'avait lieu une mobilisation sur la RN 12 où une partie de la 2x2 voies a été occupée par les syndicats de Houdan et de Montfort-l'Amaury, là encore accompagnés par les JA de Houdan. Alors que de nombreux automobilistes klaxonnaient en soutien à la cause, ils étaient une quinzaine d'agriculteurs présents et ont accroché des banderoles sur une passerelle. « Députés traîtres », ainsi que « L'assemblée sème la honte », était-il écrit. « Il faut faire passer un message aux députés », explique Damien Vanhalst, président du syndicat de Houdan. Mercredi 21 mai, ils étaient une cinquantaine réunis pour un feu de la colère, prêt à se mobiliser pour différentes actions les 26, 27 et 28 mai.
Les agriculteurs franciliens avaient en effet commencé à se réunir dès mercredi 21 mai à Houdan, mais également dans le Vexin français (Val-d'Oise) où ils étaient là aussi une cinquantaine à participer à un feu de la colère. « Il faut se montrer, mettre des coups de pression, mais sans casse. Nous avons besoin de tout le monde parce que plus nous sommes puissants, plus nous sommes respectés », affirme Paul Dubray, président de l'Union du Val-d'Oise.
Plusieurs feux de la colère sont également prévus ce vendredi 23 mai par le syndicat de Maule ainsi que par l'Union de Mantes. En parallèle de ces actions, les Jeunes agriculteurs d'Île-de-France ouest ont également bâché de nombreux radars dans les différents départements.
« C'est important d'avoir des actions locales sur l'ensemble du territoire pour répercuter et donner de l'ampleur à la mobilisation nationale », annonce Guillaume Moret, président de la FDSEA Île-de-France.
Dès ce lundi, nous serons au cœur des mobilisations. Pensez à suivre nos réseaux sociaux Facebook, Instagram et X pour vous tenir informé en temps réel.