Des vitrines personnalisées pour les marchés de gros
À l’occasion de la Journée nationale des marchés de gros, le 7 avril à Rungis, une vitrophanie a été lancée en présence de la secrétaire d’État en charge du Commerce et de l’Artisanat, Martine Pinville.
La deuxième édition de la Journée nationale des marchés de gros de France se tenait le jeudi 7 avril à Rungis. À cette occasion, une vitrophanie des marchés de gros a été dévoilée officiellement en présence de la secrétaire d’État en charge du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire.
Chaque marché de gros à la possibilité de personnaliser sa vitrophanie avec son logo afin d’assurer une meilleure visibilité de son site auprès des commerçants et des consommateurs. Ce macaron, à destination des commerces de proximité — marchés, épiceries, restaurants, boucheries, fleuristes, fromagers... — qui s’approvisionnent sur un marché de gros, permettra une meilleure identification de la provenance des produits par le consommateur.
Cette initiative s’inscrit également dans la volonté de tous les acteurs du commerce de redynamiser les centres villes. À noter : un court-métrage, mettant en parallèle une histoire d’amour et le plaisir du bien-manger, a été réalisé par Marik Renner pour promouvoir cette vitrophanie.
Cette journée nationale, qui réunissait des représentants de tous les acteurs ayant des liens avec les marchés de gros — producteurs, grossistes, élus, commerçants, artisans de bouche, interprofessions, transporteurs, logisticiens... — a été l’occasion d’aborder les synergies entre marchés de gros et commerces traditionnels et deux de leurs atouts — local et durable — dans l’approvisionnement des territoires à travers deux tables rondes.
« Les marchés de gros incarnent l’excellence française avec des valeurs communes dont la proximité », a conclu Stéphane Layani, président du Min(1) de Rungis alors que tous notent un retour du consommateur aux produits locaux.
Autre moment fort de cette journée : l’intervention du grand témoin, Jean-Robert Pitte, président de la Société de géographie et de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires qui a œuvré au classement du repas à la Française au patrimoine immatériel de l’Unesco(2).
(1)Marché d’intérêt national.
(2)Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture.